"L'objet de cette étude est la chaîne de transport en Algérie. II y est analysé le rôle des principaux acteurs: la compagnie maritime, les ports et l'Etat qui dans ce cas, a un rôle puissant dans l'organisation de l'espace et son contenu. L'Algérie n'a pas consacré une attention particulière au développement de ses ports. Son attention a été partielle ; elle a accordé sa priorité aux ports pétroliers. En revanche, les ports polyfonctionnels accusent un retard important. Le pays paie cher ce retard par des taux de freets élevés qui pénalisent la rentabilité de l'armement national. Concernant la compagnie maritime, elle ne couvre que 15% des échanges. La dépendance de l'Algérie à l'égard des armements étrangers est évidente. Les problèmes de la compagnie ont été mis en évidence. Ils sont liés aux lourdeurs de gestion et à des erreurs d'investissement. Pour cela les pouvoirs publics doivent avant tout revaloriser la fonction armatoriale. Cette étude plaide aussi pour un regroupement des armateurs à l'échelle régionale du Maghreb.Le sujet traité est un apport indéniable sur un thème peu parcouru; apport de connaissances et de réflexions. II prend appui à la fois sur l'observation de terrain et sur l'analyse théorique. II identifie les problèmes de transport en Algérie et apporte des solutions pour son développement. L'ouvrage a un intérêt pédagogique puisqu'il s'édifie à partir de cadrages théoriques et méthodologiques.Actuellement enseignante à l'Université d'Oran, l'auteur est titulaire d'un Doctorat en Géographie spécialité "" Transport "" de l'Université de Nantes (France) et a édité plusieurs publications dans des revues spécialisées en France."
