Quelle agriculture pour l’Algérie, est une question d’actualité économique et sociale qui consiste à relever les défis stratégiques décisionnels et opérationnels en matière de survivances du sous développement agraire et sociétal, produit historique colonial régressif, et dualiste, très marqué dans les campagnes, en vue de satisfaire une demande alimentaire croissante liée à la démographie, à l’urbanisation et au marché extérieur, au maintien d’une forte population rurale, au respect des principes clés des équilibres du développement ( nature – Homme –activités) et à la préservation des ressources naturelles.
L’histoire atteste de l’intérêt des occupants étrangers à s’accaparer des richesses de l’agriculture et des révoltes des autochtones accrochés ancestralement à leur terre, comme elle nous illustre que la croissance du secteur agricole qui était à l’origine a entraîné la croissance des autres secteurs de l’économie et donc, a permis l’essor des pays avancés.
Pour cela, les activités agricoles, au lieu de constituer un frein de développement, peuvent produire, diversifier, contribuer davantage à la richesse de la nation et harmoniser les politiques sectorielles de l’économie.
D’autant plus que le niveau actuel du développement de l’Algérie le permet, qu’il est nécessaire, possible et avantageux de concrétiser ces ajustements, dans le cadre d’une stratégie de développement et d’aménagement du territoire intégrée,globale et flexible à la conjoncture internationale
