Dans les tumeurs malignes primitives de l’estomac, il n’y a pas que les adénocarcinomes, qui sont d’ailleurs, les cancers les plus fréquents, mais il y’a aussi les tumeurs stromales «Gastro Intestinal Stromal Tumour», tumeurs mésenchymateuses, simplement appelées GIST. Il y’a également les tumeurs neuroendocrines, sous estimées. Leur incidence est beaucoup plus élevée, grâce à leur meilleure connaissance etdétection, mais aussi à l’augmentation du nombre d’examens endoscopiques pratiqués. Enfin, les lymphomes, qui sont des lymphomes non-hodgkiniens (LNH), issus du MALT (Mucosa Associated Lymphoid Tissue), regroupant différentes entités anatomocliniques. Les localisations gastro-intestinales représentent 36% des formes extra-ganglionnaires de LNH, et l'estomac est la première localisation en fréquence des lymphomes primitifs gastro-intestinaux (LPGI). Ils représentent environ 5% des tumeurs de l'estomac La prise en charge de ces tumeurs malignes primitives de l’estomac, dépend du type histologique. Il faut donc avoir un diagnostic précis, pour pouvoir adapter une stratégie thérapeutique adéquate. La chirurgie est primordiale, notamment dans les adénocarcinomes, mais il y’a tout un arsenal thérapeutique, qu’il ne faut pas négliger, qu’il s’agisse d’un traitement médical complémentaire ou alternatif à la chirurgie. Dans tous les cas, la prise en charge est collégiale, et doit avoir l’aval de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP)
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