Après avoir organisé un corps de la santé suivant une conception militaire car l’Emir est avant tout en état de guerre, il a ouvert des écoles de formation d’infirmiers, mis en place des hôpitaux au niveau des huit khalifa, ouvert son pays aux compétences venant de l’étranger, l’Emir a commencé à réfléchir à la mise en place d’une école de médecine, d’une grande bibliothèque, d’une université… Certains des médecins de son entourage ont fait preuve d’une grande compétence dans le traitement des blessures occasionnées par les armes à feu. Les médecins français qui les ont approchés ont salué leur savoir faire. Ces médecins algériens traditionnels méritent d’être connus.
Son destin ne lui a pas permis d’atteindre tous ses objectifs, mais son comportement et ses relations avec les médecins et son approche de la médecine même à l’étranger où il a été astreint de vivre jusqu’à la fin de sa vie, ne se sont pas modifiés. L’Emir aura toujours beaucoup d’égards pour les médecins qui l’ont approché. Il a de même manifesté autant de considération pour la médecine qui pouvait traiter la maladie ou soulager la douleur des êtres humains.
1 place centrale de Ben Aknoun - Alger