Etude du droit objectif et des droits subjectifs à la lumière de la législation Algérienne

Le droit se trouve parfois victime de mauvaise réputation ! On l’accuse d’être jargonneux, inintelligible, voire tendancieux. On lui reproche aussi l’usage d’un vocabulaire savant inaccessible et rebutant. De plus, son objet d’étude, la norme, est souvent mal saisi, car flou et ambigu. Quant à sa méthode, elle serait un gouffre pour les novices, rigide et par trop binaire. Voilà à peu près les « attaques » que la science juridique subi depuis plusieurs années. Or, d’abord, tout cela est-il vrai ? Ensuite, si c’est le cas, y a-t-il moyen de rendre le droit, a fortiori son enseignement, plus compréhensible et plus attrayant au regard des étudiants ou à ceux et celles qui veulent s’initier à cette discipline ? La réponse est oui, est c’est exactement l’ambition du présent ouvrage que d’offrir aux « juristes-débutants » une lecture simple, claire et pédagogique.

Cet ouvrage s’organise donc en deux parties. La première abordera le thème du droit objectif. À cet effet, il sera question de l’étude du droit en tant qu’un ensemble de règles juridiques à caractère général et impersonnel. D’autres thèmes tels que les divisions du droit, ses sources formelles et subsidiaires, l’organisation des institutions nationales et l’application de la loi dans le temps sont également étudiés. La seconde partie est consacrée à l’étude des droits subjectifs. Il s’agit à ce titre de préciser les personnes qui peuvent en être titulaires. Sont ajoutées à cette étude la présentation des différents droits subjectifs, leur classification ainsi que leurs sources. Enfin, l’ouvrage abordera le thème de la preuve et sa production en justice, sans oublier l’examen de l’organisation juridictionnelle, le tout, à la lumière de la législation algérienne.

Ainsi, plus qu’indispensable pour comprendre les principaux thèmes du droit algérien, le présent livre s’emploie de plus à fournir aux étudiants une série d’exercices en fin de chaque thème étudié, un test d’évaluation de leurs connaissances acquises, un lexique des termes juridiques, ainsi qu’une liste de références bibliographiques pour les aider à aller encore plus loin dans leurs recherches juridiques.