Alors que se poursuit le processus de dépossession des paysans algériens durant l’entre deux guerres, la concentration de la propriété et la constitution de la grande unité d’exploitation permettent aux colons d’introduire de nouvelles techniques agricoles, d’accroître la productivité et la production sans se soucier des conditions de reconstitution du sol. Un tel accroissement se manifeste particulièrement dans le secteur viticole, qui s’affirme de plus en plus comme centre dynamique de l’économie coloniale, du moins jusqu’en 1930, au détriment de la satisfaction des besoins des Algériens.<br>L’ouvrage comprend trois chapitres : Premier chapitre : La question de la terre et du produit – La dépossession du fellah et de la substitution du vin aux céréales.<br>Deuxième chapitre : La question de la main d’œuvre – La surexploitation des « indigènes ».<br>Troisième chapitre : La question industrielle – La substitution des exportations
1 place centrale de Ben Aknoun - Alger