Alors que la thématique du déclin du parlement est en vogue, partout, un parlement algérien, arborant forme bicamérale, émerge pour la première fois en 1996. Sa quête d’un modèle semble le rapprocher des parlements occidentaux. S’agit il , alors d’un mimétisme ,sorte de réadaptation –déformation, ou carrément d’une spécificité ? Sans conteste, ce qui fait sa singularité, ce sont, certainement, ses procédures : - L’énonciation de la norme n’est pas l’exclusivité du parlement algérien. Et si le président de la république n’a pas ses entrées dans l’enceinte parlementaire, son intervention en tant que partie intégrante du processus, est un de ses aspects insolites.
- Le contrôle qu’exerce l’A.P.N sur le gouvernement révèle un dilemme théorique : responsabilité sans pouvoir, et pouvoir sans responsabilité. Un 1ier Ministre « bouc émissaire » est responsable devant l’A.P.N de « son »plan d’action mais dont la paternité revient, en fait, au président de la République.
